Jean Pierre :
« Quand ça marche, ça marche ! Le week-end qui nous a vu cheminer sur le C : hemin de Saint Jacques les 13 et 14 mai derniers en une petite cinquantaine de kilomètres, nous a donné l’occasion de partager des moments d’une convivialité réelle. Nous étions 19 à prendre la piste entre Pontempeyrat et Le Puy-en-Velay, via Saint Paulien.
Et nous avons avancé durant deux jours sous une petite pluie, mais aussi dans une ambiance teintée de joie et drôlerie.
Chemin pluvieux, chemin heureux…
Il y eut notamment ce passage de rivière aux eaux accrues, qui nous obligea à jouer aux équilibristes. Puis ce dîner durant lequel Sabine prononça un exposé en japonais, aussitôt traduit par un Didier qui ne connaissait visiblement pas un mot de la langue du soleil levant. Le décalage des deux textes fonctionnait à la baguette.
Vint ensuite le moment où notre ami alla aux toilettes et y resta enfermé par deux facétieux qui lui en bloquaient silencieusement la sortie. Ce qui sentait la farce estudiantine à plein nez.
Arriva encore l’instant où Isabel a décidé d’effectuer des passes de « Pole-dance » autour d’un poteau de la salle à manger.
Bien entendu, des visites d’églises furent à notre programme. Et notre petite équipe y entonna le chant des pèlerins. « Tous les matins, nous prenons le chemin… »
Last but not least, nous avons trouvé au bord d’une route un abribus orné d’un hublot, dans lequel chacun a placé sa tête (des bons jours). Histoire de composer un trombinoscope-souvenir. Clic-clac photos !
Arrivés au Puy, nous avons encore regroupé nos forces sur les marches de la cathédrale. Et j’y ai fait, sans aucun succès, la « manche » avec l’aide d’une Isabel de nouveau survoltée. Tout comme nous sommes allés dialoguer avec la statue en bronze d’une pèlerine placée au centre la ville.
Nous avons bien essayé de poser des questions à la Belle. Mais elle ne nous a pas répondu. Nous avions nos questions, elle n’avait pas de réponses. En finale, nous nous sommes bien amusés et avons cultivé une amitié qui vaut tous les ors du monde. À quand la suite ? »