Mardi 14 février 2023 : retour sur la marche à Grigny, du Rhône au plateau

Un groupe conséquent de 27 marcheurs se retrouve ce matin sur le parking de la gare de Grigny : ciel tout bleu, grand soleil, programme alléchant avec des kilomètres (comme sur « le Compostelle ») et une visite commentée de chapelle ; même le train arrive à l’heure, 9h50 suivant l’horaire affiché. Tout y est pour une belle journée ; alignement des planètes qu’ils disent aujourd’hui.

Là on avait déjà parcouru quelques kilomètres depuis la gare

Pas le temps de faire les présentations, on nous attend sur le coup de midi (on n’arrivera pas avant  à12h45 !) Alors dès 10h, Go. Traversée de Grigny par les petites rues, et rapidement un premier raidillon caillouteux casse-pattes. Le souffle encore court, les jambes insuffisamment chaudes, le groupe s’étire. Une petite halte, et ça repart.

Sur le plateau, puis avec une première descente, un bon rythme s’installe et bien sûr, ça papote : et toi tu viens d’où ? On s’est jamais vu ? Y’a longtemps que t’es à l’ARA ? T’as fait le chemin ? Lequel ? En quelle année ? Et voilà, les présentations se font pendant que les kilomètres défilent ; pas si vite quand même ! mais on n’est pas pressés, on est retraités (enfin presque tous) !

Après une courte montée bétonnée, on retrouve un chemin entre bois et prés, en pleine nature sous un soleil généreux qui nous fait oublier la fraîcheur matinale. Pas de voiture, que du bonheur.

Un dernier raidillon, plutôt escarpé et rocailleux, nous amène dans les faubourgs de Montagny, puis sur la place du village, et enfin devant la chapelle romane où nous attend notre conférencier

Président de l’association des amis du vieux Montagny, Monsieur connaît bien son sujet et sait intéresser nos passionnés de culture et de vieilles pierres. Regardez un peu comme ils sont attentifs !

Située dans le bourg médiéval de Montagny, cette chapelle romane du XIIème siècle a été propriété des seigneurs de Montagny, une des familles les plus illustres, pendant près de cinq siècles.

Elle conserve de jolies peintures murales du XVIème siècle, un retable baroque ainsi qu’une belle cloche de 1537.

Une passionnante visite, mais à plus de 14 heures vient enfin le temps de se restaurer sur l’esplanade du village. Des tables, des bancs dans un pré, plein soleil face aux Monts du Lyonnais ; là encore, du pur bonheur. Difficile de s’arracher mais l’heure tourne.

Après cette frugale collation, dieu merci, ça descend.

Œuvres d’art, de la nature et …
de la main de l’homme.

On retraverse la RN86 de mon enfance (piteusement ravalée au rang de D386 : non mais, vous vous rendez compte !), franchissons le maigre Garon, empruntons petites routes et autres chemins tranquilles pour gagner, après un modeste et dernier coup de cul le plateau du côté de Millery.

En cet après-midi bien entamé, les jambes commencent à se faire lourdes et, en tendant bien l’oreille, on entend que ça grince ci et là. Mais après une dernière descente, nous arrivons au bord du Rhône. Le but approche, c’est tout plat, une belle et chaude lumière illumine le fleuve et aussi, sûrement, les esprits.

Alors devant ça s’enflamme, plein pot, et voilà-t-il pas que l’on perd l’arrière ! Bref instant de doute vite calmé d’un coup de fil salvateur. On dira pas mais la technologie, quand même !

17h50, nous sommes rendus devant la gare ; juste le temps de prendre les billets, le train arrive, et c’est à peine si l’on peut se dire au revoir.

Une bien belle journée; tout le monde va bien dormir.

Ultréïa

Bernard

( remerciements aux photographes : Annie -Claude, Arnaud et Bernard )

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