Retour sur le Week-end à Cloche Merle

Un week-end à Vaux en Beaujolais dit « Clochemerle »

(Le diaporama est en bas de cette page)

Hervé, Gérald, Luis et Isabelle, Chantal, Jean-François, Jacques, Bernard et Martine, Didier et Claude, Annie-Claude, Marie-Paule, Jacques, Sabine, Jean-Pierre et Brigitte… Une liste de prénoms pour une union amicale.

Comme prévu, nous nous sommes retrouvés du vendredi 22 au dimanche 24 septembre pour un temps de vie partagé, lors d’un week-end organisé au gite de la Madone de Tolete. Lequel est situé au Sottizon, à côté du village de Vaux en Beaujolais.
L’occasion d’entrer dans l’automne en douceur.(

 

Fresque BD crée par Albert Dubout d’après le récit de « Clochemerle » de Gabriel Chevallier
Le Prieuré de Salles Arbuissonnas

À l’heure de l’arrivée sur place, certains avaient déjà des démangeaisons dans les chaussures ; et ils sont partis voir une Madone située dans les parages. Tandis que d’autres préparaient un apéro qui a tenu toutes ses promesses.

Tout comme le dîner suivant, aussi convivial que possible…

« Et » émaillé d’un rituel discours en Japonais de Sabine, aussitôt traduit avec le zèle iconoclaste et frénétique d’un Didier que Pierre Dac n’aurait pas désavoué.

Tandis que passaient les plats, Jean-François s’est à son tour essayé au jeu du questionnaire. En demandant à chacun de citer par écrit et anonymement trois motifs de marche sur les Chemins de Saint-Jacques. Liberté, spiritualité, foi, sens de l’effort, victoire sur l’épreuve… Nous attendrons les résultats.

Samedi

Le programme du samedi était chargé. Après avoir pris un solide petit déjeuner, et tandis que les propriétaires-viticulteurs du gite partaient vendanger, l’heure des braves a sonné. Nous avons donc débuté sous le beau temps une marche de 16 kilomètres dans les rondeurs douces et tapissées de vignes du Beaujolais.
Elle a été suivie d’une visite de la cave et du musée de Vaux, rebaptisé Clochemerle, puisque ce village est immortalisé grâce à l’œuvre de Gabriel Chevallier. Une pincée de culture et un petit canon plus tard, ce fut le retour au gite. Pour un autre dîner préparé par un Traiteur, s’il vous plait ! Au son de quelques bouteilles se sont alors de nouveau échangé des souvenirs de pérégrinations, d’émotions vécues et de rencontres. Car les Pisteurs de Saint Jacques ont une mémoire incroyable ! 

En outre, et comme on le dit parfois en Afrique, l’important n’est pas forcément ce que l’on se dit, mais le temps partagé lors d’une palabre.

La célèbre « pissotière »

Dimanche

Est venu le dimanche matin et une visite au Prieuré de Salles Arbuisonnas. Ce site Clunisien où des Moines pratiquèrent des siècles durant la Règle de saint Benoît…. Et où une communauté de Moniales, qui avaient le titre de chanoinesses comtesses, s’installa vers la fin du 17ème siècle.

La suite a été constituée d’un piquenique, puis d’une deuxième « marche» de 11 kilomètres dans les vignes du Seigneur. Soit, un nouveau temps de partages d’expériences de vie, ou de marche silencieuse pour certains.

Mystique

Clap de fin : Une mystique habite bien les Amis de Saint Jacques. Une maxime dit : « Ce n’est pas nous qui faisons le Chemin, c’est le Chemin qui nous fait ». Et puis, ce week-end a aussi confirmé que le Camino est parcouru de lumières. Comme le disait le vieux sergent de Saint Exupéry qui gardait un fortin perdu de Mauritanie : « Tu sais, le Chemin, c’est celui des étoiles ! » Ultreïa.

Jean-Pierre

La Madone de Tolète
Un peu de dénivelé « par Monts et par Vaux.. »
Vue des vignobles du Beaujolais autour de Salles Arbuissonnas
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